Résumé de ' Le dernier jour d'un condamné' de Victor HUGO
Résumé de ' Le dernier jour d'un condamné' de Victor HUGO
Fiche pratique
Auteur :
Victor Hugo
Titre et date de publication:
Le dernier jour d'un condamne , publié en 1829.
Genre :
Récit à la première personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier.
Histoire :
Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les dernières semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour être condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être condamnés à mort.
Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mère.
Il raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exécution.
Composition :
Le livre comporte trois parties : Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie.
Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson ;
La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie ;
L’Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève : l’échafaud.
Personnages :
Le condamné à mort / Les geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le prêtre. / La foule
Cadre:
Lieux :
Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville.
Durée :
Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur l’échafaud.
Thèmes :
La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice
Enonciation, focalisation :
Le narrateur est le personnage : utilisation de la première personne.
Le narrateur # l’auteur.
Focalisation interne : accès au point de vue du narrateur et à sa vision des choses et du monde..
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synopsis
Le livre se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné (il existe quelques vagues indications qui laisseraient croire qu’il a tué un homme) : l’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…
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Le personnage principal
Le personnage du roman est un être ordinaire, ni un héros, ni un truand. Il semble cultivé, sait lire et écrire et connaît même quelques mots en latin. La richesse de son vocabulaire fait contraste avec l'argot parlé par la friauche ou chanté par la jeune fille. Mais on ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet de sentiments classiques : la peur, l'angoisse, la colère, l'amertume, la lâcheté, l'égoïsme, le remord... Jusqu'au bout, il espère sans y croire un grâce royale qu'il n'obtiendra jamais.
On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une femme qui sont évoquées brièvement, l'homme semble être résigné sur leur sort. On s'attache plus longuement sur l'évocation de sa fille Marie qui est la seule visite qu'il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien de son crime, sinon qu'il reconnaît mériter la sentence et qu'il tente de s'en repentir. Croyant, il n'a cependant pas une spiritualité telle qu'il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le discours du prêtre qui l'accompagne du matin jusqu'à l'heure de son exécution.
Le faux chapitre XLVII, censé raconter sa vie est vide.
Victor Hugo s'est longuement expliqué sur l'anonymat de son personnage. Il ne voulait pas qu'on puisse s'attacher à l'homme, en faire un cas particulier, dire « celui-là ne méritait pas de mourir mais d'autres peut-être.... » Il devait représenter tous les accusés possibles, innocents ou coupables car selon Victor Hugo, la peine de mort est une abomination pour tous les condamnés.
Tanawiyaty
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Le schéma narratif du récit:
Situation initiale: Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu'au jour du crime qui a bouleversé sa vie.
NB: Le récit commence in medias res c'est-à-dire le moment où l'action est déjà engagée. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l'auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes back. (Analepses, retour en arrière).
Elément perturbateur: Le meurtre commis par le narrateur-personnage.
Péripéties: Le jugement, l'emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche du condamné d'une solution pour préserver sa vie.
Dénouement: Il n'y a pas de dénouement. Le condamné garde l'espoir jusqu'à quelques moments avant l'exécution, mais à ce moment-là les bourreaux préparent l'exécution. C'est une clausule ouverte, aux lecteurs d'imaginer la fin puisque pour l'auteur ce qui compte c'est la dénonciation de l'horrible peine de mort.
Situation finale: L'auteur a fait l'ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir.
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Le schéma actanciel du récit
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"le dérnier jour d'un condamné"
Le film passe avant le temps d'executer la peine capitaleou en trouve le condamné à mort fait un monologue-c'est ta dire il parle àlui meme-il ne sait pas n'est pourquoi il va étre condamné à mort
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Résumé géneral :
Dans la prison de Bicêtre, un condamné à mort ( le narrateur) attend le jour de son exécution. Jour après jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensées. Le narrateur nous rappelle les circonstances de son procès ( chapitres 1/9 ).Puis il nous décrit sa cellule ( chapitre 10/12 ). Il évoque ensuite le départ des forçats au bagne de Toulon ( chap. 13/15 ). Il nous rapporte la complainte en argot d'une jeune femme à l'infirmerie ( chapitre 16 ) .Désespéré, il décide alors de s'évader ( chapitre17). on vient lui apprendre que son exécution aura lieu le jour même.( chapitre 18/19 ).
Le narrateur sera transféré ensuite à la conciergerie ( chap. 22) , il y rencontre un autre condamné à mort ( chap. 23/24). Son séjour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les cauchemars .Il se demande comment on meurt sous la guillotine. ( chap. 27). Il reçoit après la visite d'un prêtre qu'il trouve placide et sans compassion devant son état. ( chap30)
La visite de sa petite fille Marie sera évoquée au chapitre 43. Elle ne le reconnaitra pas, ce qui l'attriste profondément.
Puis vient l'ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamné. Sur son passage de la conciergerie à la place de Grève où se dresse l'échafaud, la foule rit et applaudit: le condamné était donné en spectacles à cette foule qu'il n 'a jamais aimé d'ailleurs. Devant le spectre de la mort, le narrateur tremble et implore la pitié mais il sait déjà que son sort est scellé. Le bourreau accomplit alors sa tâche pour décapiter le condamné.
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Composition de l’œuvre.
Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d'un paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d'âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction
Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C'est là qu'il apprend qu'il vit sa dernière journée.
La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec la friauche, l'architecte, le gardien demandeur de numéros de loterie, le prêtre, sa fille. On partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son amertume.
Une chambre de l'Hôtel de Ville où sont écrits les deux derniers chapitres, un très long relatant sa préparation et le voyage dans Paris jusqu'à la guillotine, l'autre très court concernant les quelques minutes qui lui sont octroyées avant l'exécution.
On remarque aussi plusieurs rétrospectives qui sont souvent des chapitres :
Chapitre II : Le procès
Chapitre IV et V : le transfert et la vie quotidienne à Bicêtre
Chapitre XIII et XIV : le ferrage et le départ des forçats
Chapitre XXVIII : le souvenir de la guillotine
Chapitre XXXIII : Pepita
Descriptions présentes :
celle de Bicêtre au chapitre 4
celle du cachot au chapitre 10
celle de l’Hôtel de Ville au chapitre 37
celle de la place de Grève au chapitre 3
Diverses informations :
chapitre 8 : l’homme compte les jours qu’il lui reste à vivre
chapitre 9 : l’homme pense à sa famille
chapitre 13 :le ferrage des forçats
chapitre 16 : chanson d’une jeune fille lorsque l’homme séjourne à l’infirmerie
chapitre 22 : transfert du prisonnier à la Conciergerie
chapitre 23 : rencontre du successeur au cachot de Bicêtre
chapitre 32 : demande du gendarme par rapport aux numéros de la loterie
chapitre 42 : rêve avec la vieille dame
chapitre 43 : le condamné voit une dernière fois sa petite fille qui ne le reconnaît pas
chapitre 48: transfert à l’Hôtel de Ville
toilette du condamné
on emmène le prisonnier à la guillotine.
Tanawiyaty
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Résumé de l'oeuvre : chapitre par chapitre
CHAPITRE1
Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre chose.
CHAPITRE2
De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances de son procès et sa réaction au verdict fatal.
CHAPITRE3
Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dan,s cette vie où tous les hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce qui lui arrive.
CHAPITRE4
Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse prison.
CHAPITRE5
Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer ses conditions de prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l’argot pratiqué en prison.
CHAPITRE6
Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire. D’abord, pour lui-même pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins légères quand il s’agit de condamner quelqu’un à mort. C’est sa contribution à lui pour abolir la peine capitale.
CHAPITRE7
Le narrateur se demande quel intérêt peut-il tirer en sauvant d’autre têtes alors qu’il ne peut sauver la sienne.
CHAPITRE8
Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. Six semaines dont il a déjà passé cinq ou même six. Il ne lui reste presque rien.
CHAPITRE9
Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu’il laisse derrière lui : sa mère, se femme et sa petite fille. C’est pour cette dernière qu’il s’inquiète le plus.
CHAPITRE10
Le condamné nous décrit son cachot qui n’a même pas de fenêtres. Il décrit aussi le long corridor longé par des cachots réservés aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont réservés aux condamné à la peine capitale.
CHAPITRE11
Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa cellule pleins d’inscriptions, traces laissées par d’autres prisonniers. L’image de l’échafaud crayonnée sur le mur le perturbe.
CHAPITRE12
Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il découvre les noms de criminels qui ont déjà séjourné dans cette triste cellule.
CHAPITRE13
Le narrateur- personnage se rappelle d’un événement particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison : le départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, le visite des geôliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. A la fin du spectacle, il tombe évanoui.
CHAPITRE14
Quand il revient à lui, il se trouve dans l’infirmerie. D’une fenêtre , il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux forcés.
CHAPITRE15
Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de liberté dans l’infirmerie mais voilà qu’il est repris par l’idée de la mort qu’il pense à s’évader.
CHAPITRE16
Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de liberté à l’infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu’il a entendu chanter de sa vois pure, veloutée une chanson en argot.
CHAPITRE17
Il pense encore à s’évader. Il s’imagine déjà en dehors de la prison dans le port pour s’embarquer vers l’Angleterre mais voilà qu’un gendarme vient demander son passeport : le rêve est brisé
CHAPITRE18
Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande à notre condamné ce qu’il désire à manger.
CHAPITRE19
Le directeur de la prison vient en personne voir le condamné. Il se montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est arrivée.
CHAPITRE20
Le narrateur pense à son geôlier, à la prison qu’il trouve partout autour de lui, dans les murs, dans les guichetiers…
CHAPITRE21
Le condamné reçoit deux visites. D’abord celle du prêtre et puis celle de l’huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le pourvoi est rejeté et que son exécution aura lieu le jour même place de Grève. Il reviendra le chercher dans une heure.
CHAPITRE22
Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il nous conte le voyage et sa discussion avec le prêtre et l’huissier pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutôt pensif. A huit heures trente, la carriole est déjà devant la Cour.
CHAPITRE23
L’huissier remet le condamné aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un condamné à mort qui séjournera dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils d’un ancien condamné à mort lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote .
CHAPITRE24
Le narrateur est enragé parce que l’autre condamné lui a pris sa redingote.
CHAPITRE25
Le condamné est transféré dans une autre cellule. On lui rapporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu’il faut pour écrire et un lit.
CHAPITRE26
Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui restera sans père. Elle sera peut être repoussée, haie à cause de lui.
CHAPITRE27
Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l’échafaud.
CHAPITRE28
Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une guillotine sur la place de Grève.
CHAPITRE29
Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les galères seraient meilleure solution en attendant qu’un jour arrive la grâce.
CHAPITRE30
Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin d’apprécier sa présence. Ce prêtre parle machinalement et semble peu touché par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit délicate et bien garnie, il ne peut manger.
CHAPITRE31
Le narrateur est surpris de voir un homme prendre les mesures de la cellule. Ironie du sort : la prison va être rénovée dans six mois.
CHAPITRE32
Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui après son exécution pour lui révéler les trois bons numéros gagnants à la loterie . Le condamné veut profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s’évader.
CHAPITRE33
Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d’enfance et de jeunesse.Il s’arrête longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a passé une belle soirée d’été.
CHAPITRE34
Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné pense à son crime. Entre son passé et son présent, il y a une rivière de sang : le sang de l’autre ( sa victime) et le sien( le coupable)
CHAPITRE35
Le narrateur pense à toutes ces personnes qui continuent toujours à vivre le plus normalement au monde.
CHAPITRE36
Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir la grande cloche (le bourdon) de Notre-Dame (cathédrale à Paris)
CHAPITRE37
Le narrateur décrit brièvement l’hôtel de ville.
CHAPITRE38
Il est une heure le quart. Le condamné éprouve une violente douleur. Il a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq à vivre.
CHAPITRE39
On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le narrateur se demande comment on peut savoir une telle chose puisque aucun condamné déjà exécuté ne peut l’affirmer.
CHAPITRE40
Le jeune détenu pense au roi. C’est de lui que viendrait la grâce tant attendue. Sa vie dépend d’une signature. Il espère toujours.
CHAPITRE41
Le condamné se met dans la tête l’idée qu’il va bientôt mourir. Il demande un prêtre pour se confesser, un crucifix à baiser
CHAPITRE42
Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier sommeil. Il fait un cauchemar et se réveille frémissant, baigné d’une sueur froide.
CHAPITRE43
La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce dernier est choqué devant la fraîche et la belle petite fille qui ne le reconnaît pas. Elle croit que son père est mort. Le jeune condamné perd tout espoir.
CHAPITRE44
Le détenu a une heure devant lui pour s’habituer à la mort. La visite de sa fille l’a poussé dans le désespoir.
CHAPITRE45
Il pense au peuple qui viendra assister au « spectacle » de son exécution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y a peut-être des têtes qui le suivront , sans le savoir, dans sa fatale destination.
CHAPITRE46
La petite Marie vient de partir. Le père se demande s’il a le temps de lui écrire quelques pages. Il cherche à se justifier aux les yeux de sa fille.
CHAPITRE47
Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les feuillets qui se rattachent à celui-ci sont perdus ou peut être que le condamné n’a pas eu le temps de les écrire
CHAPITRE48
Le condamné est dans une chambre de l’hôtel de ville. A trois heures, on vient l’avertir qu’il est temps. Le bourreau et ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui attendent l’exécution.
CHAPITRE49
Le condamné demande sa grâce à cette personne qu’il croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par pitié, qu’on lui donne cinq minutes pour attendre la grâce. Mais le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espère encore mais voilà qu’on vient le chercher…
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