Extrait 1: La Boîte à Merveilles d'Ahmed Sefrioui
Passage1: (Lalla Aicha, une ancienne voisine vint nous rendre visite…….. Une relation comme alla
Aicha flattait l'orgueil de ma mère) Ch.II p:21 / 24
Compréhension:
1) Présentez brièvement l'auteur et son livre.
2) Quels sont les personnages de ce passage? Quelle relation y a –t- il entre eux?
3) Quel sentiment le narrateur éprouve-t-il à l'égard de Lalla Aicha ? Relevez des mots ou expressions qui le montrent.
4) Comment trouvez-vous le portrait de cette femme, dans le dernier paragraphe ?
5) A quoi la mère attribue-t-elle ses maux et ceux de son fils?
6) Quels sont les deux figures de style employés dans l'énoncé suivant:"ses joues qui situaient l carmin? Et de ses yeux aux longs cils, noirs comme les ailes du corbeau"?
7) Que lui propose Lalla Aicha comme remède?
8) Dans le dernier paragraphe est-ce le personnage ou l'auteur qui parle? Justifiez votre réponse.
9) relevez quelques mots arabes dans le texte. Pourquoi l'auteur emploie-t-il ces mots?
10) A travers ce passage qu'est ce que l'auteur critique-t-il?
Corrigé:
1) Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain d'expression française qui est né à Dès en 1915. Il est décédé en 2004. Le romancier marocain a publié son autobiographie, La Boîte à Merveilles, en 1954.
2) Les personnages de ce passage sont Lalla Aicha, Lalla Zoubida et le narrateur. Lalla Zoubida est la mère du narrateur; Lalla Aicha est une ancienne voisine de la famille, elle est l'amie de Lalla Zoubida.
3) Le narrateur éprouve un sentiment de dégoût vis-à-vis de Lalla Aicha. Le narrateur le souligne dans son énoncé :"Son visage lisse et rond m'inspirait un certain dégoût. Je n'aimais pas qu'elle m'embrassât."
4) Ce portrait est caricatural; il traduit la visée satirique de cette femme qu'il n'aime pas.
5) La mère attribue ses maux et ceux de son fils au mauvais œil.
6) Lalla Aicha lui propose de visiter le sanctuaire Sidi Ali Boughaleb
7) Dans cet énoncé il y a deux figures de style. D'abord une métaphore:" ses joues qui suaient le carmin"
8) C'est l'auteur qui parle pour commencer les faits relatés. C'est pour cela qu'il utilise le passé composé qui renvoie au moment de l'énonciation / écriture de son autobiographie et le mot souvenir qui implique l'ancrage du narrateur dans le présent :" J'ai gardé le souvenir"
9) L'auteur emploie plusieurs mots arabes comme Msid, Lalla Aicha, Lalla Zoubida, Fquih, mansouria, chérifa, Sidi Ali Boughaleb. L'utilisation de ces termes dictés par un double souci: d'abord ancrer les faits dans un contexte marocain, et créer par conséquent un effet réel ; ensuite introduire des notes exotiques afin de dépayser les lecteurs francophones.
10) L'auteur critique les superstitions qui sévissent dans la société marocaine traditionnelle : le mauvais œil, le maraboutisme, la notion de chorfa.
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